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07 octobre 2009

LE VOL, LA MORALE ET L'ÉTHIQUE

TRIBUNE LIBRE

de Michaël MANEN (Aimargues)

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Il ne s'agit pas d'un inédit de Jean de la Fontaine, mais il m'est apparu important de préciser ce que j'entends comme différence entre la morale et l'éthique au travers du thème du vol.

En terme de morale, voler n'est pas bien. C'est répréhensible, potentiellement injuste puisqu'il s'agit de prendre de façon facile ce qu'a acquit durement, et à force de labeur, autrui, ou encore de ne pas donner la contrepartie prévue par la Société ou ses représentants. Quand on lit cette définition, on comprend bien qu'en effet, voler, au delà du délit que cela représente, constitue une entorse à la morale.

En terme d'éthique, c'est beaucoup moins simple.

Une personne pauvre peut se retrouver contrainte à voler du pain pour manger, ou encore voler des vêtements pour s'habiller et vouloir conserver sa dignité. Prise sur le fait, elle sera condamnée à une amende et, étant insolvable, jetée en prison. Vraiment ? Certes pas systématiquement, mais ça arrive et ce n'est pas rare !

Certaines personnes riches pratiquent l'évasion fiscale et souvent en toute légalité s'enrichissent davantage, s'attribuent des primes ou bonus par eux-mêmes, directement ou par voie détournée (Les grands patrons des entreprises du Cac 40 sont souvent administrateurs d'autres grosses entreprises de ce même Cac 40...). Certains actionnaires – et ils sont de plus en plus nombreux – cherchent à faire fructifier encore et encore leurs fonds investis, via des dividendes de plus en plus importants et indécents. Ils étranglent les entreprises, réduites à faire des plans sociaux ou à fermer des succursales, ce dans une perspective de gain à court - voire très court – terme.

Nous vivons une époque où une organisation à été mise en place visant l'enrichissement – et la protection juridique - de quelques nantis au détriment de très nombreux citoyens. Cette organisation se fait avec l'aide, ou tout au moins l'assentiment, du pouvoir politique en place.

Chaque jour, le pouvoir d'achat des ménages les moins privilégiés s'abaisse, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté s'accroit, et on ne compte plus l'inflation du chômage... Chaque jour, des centaines de citoyens perdent leur emploi, et concomitamment quelques nantis comptent les millions d'euros de plus, qui ne sont de plus même pas reversés en partie au peuple, puisque défiscalisés...

En terme d'éthique, qui vole qui? Certains, se retrouvant sans travail et parfois sans toit, n'ont-ils pas de facto été volés ?

La justice tranche, et la morale avec, dans un contexte des plus manichéens qui soit, il y a les bons : ceux qui sont dans leurs droits, ceux qui mettent dans la rue chaque jour des centaines de personnes, ceux qui évitent de payer taxes et impôts avec l'aide des meilleurs juristes ou fiscalistes, ceux qui sont parvenus à se protéger aussi bien juridiquement que financièrement... et il y a les mauvais : ceux qui refusent notamment d'accepter un tel système, source des plus grandes inégalités que l'on pensait abolies depuis plusieurs siècles.

Je fais partie des mauvais, et j'en suis fier... La morale dira que j'ai tort mais l'éthique me donnera raison...

Jean de la Fontaine – pour en revenir à lui - a écrit: « Qui vole un oeuf vole un boeuf », c'est sûrement vrai, j'en conviens. Occupons-nous donc de celui qui vole un oeuf, ce pauvre qui vole du pain pour manger et des vêtements pour s'habiller... Mais celui qui vole un boeuf, qu'en faisons-nous ? ...Rien ?...

La réponse officielle aujourd'hui est, en effet, celle-là: Rien !

Celle de demain dépendra de vous, et de nous tous...

Michael MANEN

04 juin 2009

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

(Tribune Libre)


Les citoyens de la zone Sud-Ouest ont reçu dans leur boîte aux lettres, dans le cadre de la campagne des européennes, un tract émanant de la liste UMP “Majorité Présidentielle” ne comprenant qu’un texte signé par sa tête de liste : Dominique Baudis.

Sauf erreur, j’ai cherché dans ce tract où était le programme (ou la moindre esquisse de programme) de cette “majorité présidentielle” qui préside notre pays depuis 2 ans avec le “succès” que l’on sait.

En fait - et c’est là leur aveu - le seul programme proposé est celui-ci (je cite les termes mêmes de ce tract) : “Il faut donner au Président de la République, Nicolas Sarkozy (sic !), les moyens de continuer à améliorer l’Europe, de la rendre plus concrète, plus citoyenne, et aussi plus protectrice, pour défendre nos intérêts et nos valeurs”.

Fin de citation. Fermez le ban. Plus vide que çà en matière de propositions, on meurt !

Comparé non seulement aux 14 propositions du Mouvement Démocrate (MoDem), mais surtout au véritable contrat de législature que constitue le programme proposé par François Bayrou, il n’y a pas photo : l’un est complet et propose un détail d’engagements précis, l’autre se contente de donner carte blanche.... à Nicolas Sarkozy.  Cherchez l’erreur ! Et quand on pense que ces mêmes accusent François Bayrou de se contenter, au cours de cette campagne, de s’auto-encenser ! C’est le monde à l’envers !

On évoque bien plus loin les 6 mois de présidence de l’Europe par Mr Sarkozy. Présidence certes flamboyante et qui a bousculé bien des habitudes. Mais, au bout de ces 6 mois, qu’en reste-t-il ? Rien ! Tout est rentré dans le rang. Aucune réforme de fond n’a été bâtie sur du roc. Et l’on voit que les multiples accords arrachés ici et là à la va-vite au cours de nombreux déplacements très médiatisés n’ont été que de pitoyables leurres. Les problèmes sont restés les mêmes et sans solution durable

Plus bas encore dans ce même tract, on lit aussi (je cite) : “Votre choix est entre une Europe sous-traitante, sous influence ou une Europe indépendante et solidaire avec ses citoyens”.

Le cynisme atteint là son comble quand on sait que Mr Sarkozy s’est aligné sur la politique américaine et a fait servilement rentrer la France - qui avait conquis sa totale indépendance sous le Général De Gaulle - dans le rang “d’intégrée” à l’OTAN.

On peut se moquer de la tête des français, mais il y a des limites à tout.


François VAN DE VILLE

09 avril 2009

À PROPOS DE LA FRANCE ET L'OTAN

L'OTAN vient de célèbrer (douloureusement) à Strasbourg - et en grandes pompes - le 60° anniversaire de sa création.

L'OTAN en 2009, çà sert à quoi ? Pourquoi  ce revirement de la France qui a décidé d'en réintégrer solennellement le commandement alors que De Gaulle, en 1969, en avait claqué la porte.

François VAN DE VILLE essaie de répondre à ces questions dans son dernier billet.

(Billet publié aussi sur AGORAVOX)

01 novembre 2008

CONFÉRENCE NATIONALE

conf..jpgLa première Conférence Nationale du Mouvement Démocrate s'est déroulée le 26 Octobre à La Mutualité à PARIS.

2.000 délégués étaient présents à cette vaste rencontre dont l'ampleur a surpris tous les médias.

Vous pouvez suivre ICI en vidéo l'important discours de clôture de François BAYROU.

14 septembre 2008

DU CHEMINEMENT DE LA DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE

Au moment où l'actualité réveille le débat autour des rapports entre conceptions philosophiques, entre religion et laïcité, François VAN DE VILLE a republié sur son site le prononcé d'un exposé qu'il a fait le 13 Septembre 1999 - il y a 9 ans de cela ! - et traitant "Du cheminement de la démocratie chrétienne", avec un paragraphe intitulé "De Jacques Maritain à François Bayrou".

Même si l'actualité a un peu changé depuis, certains noms aussi, le débat de fond demeure....

03 juillet 2008

UN PROJET POLITIQUE DÉMOCRATE ET INDÉPENDANT

CONTRIBUTION SOUMISE

AUX ADHÉRENTS DU MOUVEMENT DÉMOCRATE

par François BAYROU

bayrou.jpgCette contribution est celle sur laquelle tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront appelés à se prononcer d'ici le 10 JUILLET prochain.

Elle est la seule qui a été présentée lors de cette grande consultations nationale.

Chaque adhérent recevra individuellement le texte de cette contribution et sera invité à voter.

François VAN DE VILLE 

09 avril 2008

APRÈS LES ÉLECTIONS....

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Les récentes élections (municipales et cantonales), ont porté, comme d'habitude, leur part de satisfactions et, aussi, de déceptions. Rien de bien nouveau sur ce point.

Tout en partageant l'analyse qu'en a faite François BAYROU et comprendre sa détermination, on ne peut passer sous silence les turbulences qui agitent actuellement notre jeune Mouvement Démocrate.

Tout récemment, après le départ d'un emblématique CAVADA (et de quelques autres encore), voilà celui plus récent d'un Jean ARTHUIS, ancien Ministre des Finance, Sénateur UDF, dont nul ne peut nier l'autorité qui était la sienne dans nos instances nationales. Puis voici que parait un manifeste lancé par Thierry CORNILLET, ancien Président du Parti Radical valoisien (et resté proche de François BAYROU), lequel pose tout haut des questions que beaucoup se posent tout bas sous le manteau. Enfin, la prise de position de Corinne LEPAGE, Présidente de "CAP 21", qui demande ouvertement à François BAYROU d'autres postures quant à la gouvernance du Mouvement.

Nous ne pouvons ignorer ce débat qui est ouvert quant à la stratégie à adopter.

Même si nous n'en partageons pas totalement les analyses, mais parce que notre Mouvement Démocrate doit d'abord, de par sa vocation, être un lieu de rencontre d'idées diverses, nous publions ci-après le manifeste de Thierry CORNILLET.

Nul n'est obligé d'y adhérer. Mais il a au moins le mérite de forcer à la réflexion.
 

MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE

par Thierry CORNILLET

Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus :

- en 1997 avec le départ des Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin
- en 2002 après la création de l’UMP
- en 2007 avec la création du Nouveau Centre
- en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.

Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau :

* en 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;
* en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le MoDem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit «exceptionnel» et «porteur d’avenir».

Hélas, ce n’est pas vrai !

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents :

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus) et S.Royal (25,87% soit +7.30% , 2 680 381 voix de plus).

(Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19% par rapport à J. Chirac :15.91%)

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste : 18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5%, pourtant intéressant et prometteur, fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : «Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy». Ce qui a été immédiatement compris par «je voterai Ségolène Royal» (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat. Car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base, l’électorat «nucléaire» de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie «à la carte» proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. «Mais où habite-t-il ?»

Quant à sa lisibilité, elle apparaît plus que brouillée. «Mais où vont-ils ?», «Parti de la gamelle», «Formation opportuniste». Tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti.

Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

une morale d’honnêteté politique

Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec, soit que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous.

Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près.

Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie «arc en ciel» comme en Italie : de Bezancenot à Bayrou ?

La fin des légendes
. Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles
· Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir.

L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés «interchangeables».

· Celle de la construction d’un parti nouveau : «nous n’avons que trois mois», «il faut du temps» ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le MoDem profite tant en locaux qu’en subsides, a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la «résistance», ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

· Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable

On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère.

Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte.

Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle.

Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément «assassiné» au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MoDem comme l’un des membres.

Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

L’ouverture immédiate de discussions

par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné.

Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français. 

07 février 2008

Les CANDIDATS "ÊTRE ENSEMBLE" à NÎMES

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La liste des candidats pour les municipales de NÎMES doit comprendre 55 noms, dont moitié d’hommes et autre moitié de femmes.

Pour Philippe BERTA, candidat du Mouvement Démocrate, cette constitution de liste s’avère plus difficile que prévu : en effet, il a reçu plus de 70 demandes de candidatures pour ces (seulement) 55 sièges à pourvoir. Et les très encourageants résultats du sondage publié ce jour dans le Midi Libre - où l’on voit que notre Mouvement a plus que doublé les intentions de vote en sa faveur par rapport à celui publié il y a quelques semaines - a même accéléré les demandes.

Il y a donc aujourd’hui une bonne quinzaine de candidatures à écarter : c’est moralement très douloureux de devoir ainsi éliminer des bonnes volontés qui présentent pourtant, pour nombre d’entr’elles, un très grand intérêt.

Lors d’une rencontre avec la presse qui a lieu ce jeudi 7 Février, Philippe BERTA a pourtant décidé de révéler les noms des 25 premiers candidats qui figureront sur la liste qu’il proposera aux nîmois et aux nîmoises. Les 30 à suivre seront publiés dans quelques jours et dès que les choix définitifs seront arrêtés.

Il est une caractéristique commune à tous ces candidats qui a frappé celles et ceux qui ont assisté à cette présentation : c’est l’extraordinaire foisonnement de personnalités issues de tous les horizons : gaullistes, apparentés UMP, radicaux valoisiens, UDF “historiques” et nouveaux MoDem, mais aussi d’autres issus du Parti Socialiste ou ne cachant pas leur sensibilité de gauche (les extrêmes, tant de droite que de gauche, les anti-européens étant écartés d’office de cette liste). Et puis d’autres encore sont dans cette liste qui n’ont jamais fait de politique ni se sont jamais engagés en politique mais que le discours de François BAYROU a su séduire.

Avec le Mouvement Démocrate, c’est donc majoritairement du neuf qui sera proposé aux nîmois et aux nîmoises.

Quant au programme qui sera proposé, fruit de nombreuses soirées de réflexion et de travail de nos différentes commissions thématiques de citoyens nîmois, il est d'une étonnante richesse et ne couvre pas moins.... de 19 pages en caractères bien serrés ! Une synthèse plus concise est en cours d'élaboration et sera publiée très bientôt.

13 janvier 2008

GOUVERNANCE & TRANSPARENCE

GOUVERNANCE et TRANSPARENCE
Allocution de Philippe BERTA
Candidat du Mouvement Démocrate aux Municipales de NÎMES

Le 12 Janvier 2008

Ami(e)s démocrates nîmois(e),

Je souhaite profiter de ces vœux de nouvelle année 2008 pour poser les premières bases de notre projet municipal, en définissant ce que doit être à nos yeux les bases d’une gouvernance transparente et démocratique, une gouvernance de son temps par la main mise des citoyens sur les décisions qui les concernent.

Le projet municipal que nous présenterons aux Nîmoises et aux Nîmois sera un projet de développement durable, ce qui implique une évaluation de toute proposition sous ses aspects environnemental, social et économique et la prise en compte des attentes nouvelles en matière de démocratie locale et de participation citoyenne. Il n’est plus question d’un projet au profit d’un clan mais au seul profit de tous, de l’intérêt général.

La gouvernance d’une municipalité est l’affaire d’une équipe municipale dans laquelle tous les membres seront impliqués dans un travail au quotidien. Chaque élu publiera un rapport d’activité de façon annualisée, rapport rendu public.

Le nombre des adjoints sera réduit pour une meilleure transversalité des actions, chaque adjoint travaillant avec une équipe d’élus. Nous n’exclurons pas de faire appel à des adjoints issus de l’opposition, si ces derniers sont porteurs des compétences que nous recherchons. Qui pourraient-il être ?

• Adjoint en charge de l’administration générale et des finances locales

• Adjoint en charge de l’économie, du commerce et du social

• Adjoint en charge de la culture, du tourisme, des sports et des loisirs

• Adjoint en charge de l’urbanisme, des transports et du développement durable

• Adjoint en charge de l’enseignement, de la santé, de la recherche et de la formation

• Adjoint en charge de la sécurité et de la prévention des risques

• Adjoint en charges des affaires européennes, des affaires euro-méditerranéennes et des relations internationales

• Adjoint en charge de l’inter-générationnel, du handicap, de la vie associative et des quartiers

Qui sont les membres de notre liste ?

La politique à Nîmes est un amplificateur des dérives de la politique nationale : on observe de véritables professionnels présents depuis des décennies qui ont fait dériver le mandat électif vers un métier. Une sorte d’école de la deuxième chance.

Loin des préoccupations quotidiennes, leurs éventuelles convictions ou volontés d’action s’effacent vite au profit de leur seule vraie préoccupation : comment rester en place ? Une revendication perpétuelle à une sorte de rente de situation. On flatte l’électeur, on laisse place à une démagogie rampante insouciante du moyen ou du long terme, de ce que nous laisserons aux générations futures, et la situation financière avec les décisions municipales de ces dernières années en sont de parfaits exemples. Nous y reviendrons au cours de cette campagne. Enfin, force est de constater que le pouvoir sur la durée laisse place à de nombreuses dérives, et les citoyens nîmois avisés que nous sommes, mesurent le degré de dégradation des mœurs politiques de notre cité, et l’image pitoyable qu’elle renvoie aujourd’hui nationalement.

Nous avons donc fait appel à des femmes et des hommes nouveaux, souhaitant façonner et répondre à un projet qui vous ressemble ne cédant rien «aux vieilles sirènes politiques» et qui associent des réussites personnelles chacun dans son domaine, et la maturité et la liberté d’une réflexion non partisane.

Avec les citoyens, je veux pratiquer le référendum local pour toute décision notable d’infrastructure ou d’aménagement,

Avec l’opposition municipale, en faisant l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui, je lui donnerai un pouvoir de contrôle, d’investigation et d’information.

Les décisions prises à l’adresse des jeunes seront validées par un Conseil des Jeunes rénové ne constituant plus un simple alibi, de même que les décisions prises envers nos anciens seront, comme dans de nombreuses démocraties modernes, validées par un Conseil des Sages.

Les conseils municipaux seront l’objet de retransmission télévisuelle.

La municipalité nîmoise fera appel à l’ONG Transparence-International (France) pour l’aider à mettre en œuvre le pacte d’intégrité sur les procédures financières et comptables incluant les appels d’offre.

Voilà résumé le cadre dans lequel, s’inscriront les axes de notre projet, et vous pourrez nous faire confiance, ils ne constitueront pas des voeux pieux.

08 décembre 2007

KADHAFI à PARIS !

INDIGNE DE LA FRANCE, INDIGNE POUR LA FRANCE !

Le dictateur-bourreau lybien va être accueilli à PARIS en grandes pompes par Nicolas SARKOZY.

Lire la déclaration à ce propos de François BAYROU.

Une fois encore, Nicolas SARKOZY aligne la diplomatie française sur la ligne de Mr BUSH. Une dérive de plus !

Par ailleurs, alors que dans son programme, il avait promis une "diplomatie morale", Nicolas SARKOZY fait surtout désormais de la "diplomatie business" : était-ce le rôle de la France que de se précipiter, bien seule dans le monde, pour tresser des lauriers à Mr POUTINE après ses élections complètement truquées en Russie et qui sont un véritable déni de démocratie ?

"C'est toujours la même attitude devant les puissants : Les bonnes intentions fondent au soleil devant les intérêts commerciaux", a estimé François BAYROU.